Klimawandel

CHANGEMENT CLIMATIQUE

Comment l'Europe peut-elle devenir climatiquement neutre plus rapidement et donner un élan à d'autres pays pour atteindre leurs objectifs climatiques?

Le problème

Les signes du changement climatique sont évidents et n’ont pas besoin d’explications supplémentaires. Les actions nationales isolées ne suffiront pas à éviter une catastrophe.

A

Compte tenu des changements climatiques déjà visibles, les mesures nécessaires ne doivent plus être retardées. Le climat ne s’arrête pas aux frontières nationales. Il est d’autant plus important qu’un accord vert, c’est-à-dire l’intégration des facteurs environnementaux et climatiques dans tous les domaines de la vie, afin de réduire l’augmentation de la température mondiale et de réduire au minimum les conditions météorologiques extrêmes, soit soutenu par le plus grand nombre possible de pays.

À l’heure actuelle, cela ne sera guère réalisable en raison de l’absence d’unanimité au Sein du Conseil. L’UE a un rôle d’exemple à jouer si l’on vise à réduire au minimum, voire à inverser, les conséquences du changement climatique.

La vision

Il n’y a pas une seule vision dans la lutte contre le changement climatique. Outre les approches visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, des mesures de protection telles que la construction de nouvelles digues ou des systèmes d’irrigation artificiels seront également nécessaires.

L’idée d’une «transition énergétique européenne» doit donc être citée à titre d’exemple, afin de mettre en évidence les possibilités offertes par le «modèle par étapes» mentionné précédemment, dans lequel les états européens font preuve d’un engagement par pays en fonction de leurs possibilités.

Si un seul État membre dispose d’une solution respectueuse du climat ou d’une expérience approfondie dans sa mise en œuvre, il peut également la mettre à la disposition d’autres États membres. Des normes uniformes peuvent être coordonnées de manière à libérer des effets d’échelle supplémentaires.

La mise en œuvre

Toutes les conditions sont déjà réunies pour la mise en œuvre d’une transition énergétique européenne. L’un des obstacles décisifs pourrait résider dans le fait que les politiques en matière d’énergie et de climat sont le plus souvent considérées d’abord dans des dimensions nationales. La réduction des gaz à effet de serre est considérée et mesurée au niveau national. Comme le changement climatique ne peut pas être stoppé aux frontières nationales, un pays A pourrait également s’engager dans le pays B pour reboiser les forêts ou développer des sources d’énergie alternatives au niveau local, par exemple parce que les conditions climatiques y sont plus favorables que dans leur pays d’origine. L’effet ainsi obtenu pourrait néanmoins entrer dans le bilan climatique national.

Par analogie avec le modèle par étapes déjà présenté, il y aura également des visionnaires, des partisans de base, des formes graduées d’activités et des successeurs dans les futures mesures de protection du climat et de l’environnement. Il est à craindre qu’un changement de mentalité national comme par le passé ne commence malheureusement qu’après une crise vécue par les États membres. Pour faire face au succès d’un pionnier du climat et aux effets d’imitation souhaités, de telles actions doivent être encouragées de manière ciblée. Dans le même temps, il convient de soutenir un changement de mentalité par des mesures d’atténuation de ce changement structurel. C’est pourquoi, en ce qui concerne les conditions légales, l’unanimité doit se substituer à une procédure de vote qualifiée dans le sens d’une majorité. De cette manière, l’Europe pourrait devenir le premier continent neutre du point de vue climatique au monde avant 2050 et donner une impulsion essentielle aux réformes environnementales et climatiques dans d’autres pays.

Last but not least doit être ici

sans prétention à l’exhaustivité – une série d’approches en matière de politique climatique sont citées comme une concrétisation de l’accord vert de l’UE:

Un fonds est créé pour financer l’accord vert. Celui-ci offre aux investisseurs privés et institutionnels un taux d’intérêt minimal attractif. Cela permettrait à de nombreuses personnes de disposer d’un régime de retraite sûr et, surtout, de garantir qu’il y a suffisamment de fonds disponibles pour financer les mesures de lutte contre le changement climatique.

Un prix minimum européen du carbone plus ambitieux dans le cadre du système européen d’échange de quotas d’émission (SCEQE) et la promotion d’une innovation économe en énergie jetera les bases d’une politique industrielle verte. Les fournisseurs non européens qui sont en dessous des normes environnementales et climatiques doivent payer une compensation pour l’environnement et le climat.

Les fonds de transition pour les régions charbonnières, les mesures de démantèlement et de reboisement, ainsi que d’autres aides aux changements structurels dans le sens d’une stratégie de migration ou d’une technologie de pont, permettent des initiatives locales en faveur du climat et de l’environnement.

Si un État membre n’atteint pas les réductions d’émissions de CO2 malgré les possibilités d’aide offertes, cela aura des conséquences pour les futurs droits de vote sur le climat et l’environnement au Sein du Conseil et du Parlement. Concrètement, ces droits des pays concernés seraient réduits au niveau de l’objectif 1: 1 non mis en œuvre. Cela garantira un intérêt national élevé pour la mise en œuvre de l’accord vert par l’ensemble de la population. S’il devait en résulter une concurrence entre les États-nations pour la voie climatique et environnementale la plus efficace et la plus efficace, c’est ce que nous voulons.

Selon une feuille de route à définir, les normes européennes en matière de climat et d’environnement doivent également devenir contraignantes pour les fournisseurs de pays tiers. Outre le soutien aux projets internationaux, les opérateurs qui ne respectent pas ces exigences seront exclus du marché intérieur de l’UE dans un délai à définir.

Promouvoir l’approche «Cradle to Cradle» en matière de développement écologique des produits et les possibilités de concurrence et de différenciation qui en découlent avec les fournisseurs à bas prix de pays tiers, en imposant une obligation d’étiquetage et en réduisant la TVA.

Promotion de la mise en place systématique d’installations de dessalement de l’eau de mer utilisant l’énergie des plaies afin de se préparer aux sécheresses futures.